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Borrowed Time

Borrowed Time
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29 août 2012

We put a smile on our face and pretend to be okay.

Peu importe qu'on aille bien ou mal, on sourit, on prétend que tout va bien. Les gens ne sauraient pas comment réagir si à cette banale question quotidienne qu'est "Ça va ?", on répondait "Non, pas du tout." Ils n'attendent pas de réponse sincère, ils s'en foutent certainement, aussi. Mais on la pose par habitude.
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27 août 2012

Tears don't dry on their own.

Parce qu'il y a certaines chansons qui me font pleurer immédiatement, sans raison particulière. Elles ne sont pas particulièrement tristes. Et puis il y a cette chanson qui me fait penser inévitablement à lui. Ce n'est pas une grande chanson d'un brillant artiste. Mais les paroles me touchent à chaque fois. Je devrais arrêter de l'écouter, ce serait la meilleure chose à faire. Mais j'ai besoin de l'entendre. Pour me dire que tout n'est pas perdu. Je n'abandonne pas. Et c'est stupide. Je vais encore finir blessée et seule. Mais il y certaines choses auxquelles il faut s'habituer. Et celle-là en fait indubitablement partie. Et puis, la roue tourne, comme on dit.

Peut-être que le conte de fées, c'est tout simplement de tourner la page. Again.

26 août 2012

Les Intouchables.

Reyhan*. Il a été amoureux d'une fille toute l'année. Il l'est toujours. Mais elle lui a brisé le coeur. Il n'arrive pas à l'oublier. J'ai le chic pour toujours être attirée par les mecs inaccessibles ou indisponibles. Pourquoi changer maintenant, hein ? Ce serait trop facile. Il doit y avoir une part de moi qui veut se faire souffrir inconsciemment pour que ça le fasse à chaque fois. Et tout en le sachant, je laisse les choses comme elles sont.
Je sais qu'il m'apprécie, c'est déjà ça. Oui, parce que Monsieur, en plus d'être vraiment magnifique, est aussi intelligent, gentil, drôle, touchant... Beaucoup trop de qualités pour le bien de ma santé mentale (et de mes hormones). Et on a déjà vraiment parlé. Il m'a confié des choses qu'il n'avait jamais confié à personne. Et un mec qui met son "âme" à nue comme ça, et ben bordel, c'est vraiment attendrissant et beau. Et c'est un ami de mon frère et ma soeur. Donc il lui arrive de passer à la maison pour les voir.
Après qu'on se soit parlé, il était parti en vacances deux semaines avec eux. Et moi j'étais désespérémment en train d'attendre sa prochaine visite. Je m'attache trop vite aux gens. Et il est venu il y a quelques jours. Il est arrivé avec une bouteille de rosé à moitié vide. Et non, il ne venait pas d'une soirée. Il l'avait juste bu sur le chemin en venant chez nous. Moi, ça m'a étonné venant de lui. Je sais qu'il ne va pas très bien. Il part loin de sa ville où sont tous ses amis, pour les études. Et il ne veut pas partir. Il voudrait resté avec eux pour toujours, toujours. C'est ce qu'il a murmuré en étant bien imbibé, dans notre salon. Et je suis la seule à l'avoir entendu. J'en ai limite eu les larmes aux yeux. Personne n'imagine que derrière cette façade de joie constante, Reyhan ne va pas bien. Il n'en parle pas.
Et puis il a commencé à se faire tard. Il dit qu'il va rentrer chez lui. Mais au moment où tout le monde va se coucher, il me demande si on peut regarder Avengers tout les deux. C'est un peu notre truc, les films ensemble. Quand il était venu quelques fois chez nous en début d'année, je le "nourrissais" de biscottes au nutella, ou de banane au chocolat, et il s'asseyait à côté de moi et suivait ma série pourrie, en attendant mon frère qui se préparait. Et on parlait de nos malheurs. Ou bien un lendemain de soirée où on s'était levé tous les deux particulièrement tôt, on s'est mis devant un film.
Bref, on s'est assis dans un fauteuil, j'ai démarré le film. Mais on était vraiment mal assis. Donc on s'installe dans deux autres fauteuils, à mon grand désarroi. Rester contre lui, c'est littéralement awesome. Il s'est endormi au bout de vingt minutes, à peine. J'hésitai à le tirer de son sommeil, quand il s'est réveillé. Je lui ai demandé s'il voulait que je l'emmène dans la chambre où il pourrait dormir. Il me dit qu'il aurait vraiment voulu voir le film (Il l'avait quand même déjà vu), mais vu ses petits yeux fatigués, je lui conseille de monter, qu'on le regardera une autre fois. Et il travaillait le lendemain. Il était parti quand je me suis levée. Et j'étais bêtement triste. Parce que je suis stupide.

 

*Les prénoms des personnes impliquées ont été modifiés afin de conserver leur anonymat (Désolée, j'ai toujours voulu écrire ça ^_^)

26 août 2012

Merde.

Je suis une handicapée des sentiments. Je ne sais pas parler de ce que je ressens. Je n'aime pas les démonstrations publiques d'affection. Les câlins ne sont autorisés qu'à ma famille. Ou à d'autres, quand je me trouve dans un état d'ébriété avancé. Ça rend mes proches tristes ou en colère. Et donc ça me fait du mal. Et à vingt ans, je ne sais toujours pas comment je suis censée savoir si je suis amoureuse, ou juste attirée. Comment faire la différence ? On a essayé de m'expliquer, en vain. C'était tellement vague que j'ai fini encore plus confuse. Et je suis toujours dans le trouble. Sérieusement, c'est plutôt pathétique. Je sais que j'ai des "sentiments", mais cette expression est trop générale pour moi. Alors je tourne tout ça dans ma tête, et c'est encore pire. Et tout ce que je garde en moi bouillonne. J'ai envie de le hurler. C'est mon oreiller qui prend tout. Et puis ça ne se fait pas de lâcher ce que je ressens à un mec qui n'en a pas la moindre idée. Le pauvre serait choqué. Je serais humiliée. Vive l'implosion psychologique (Ça veut dire quelque chose ?!)
26 août 2012

Insomnie, quand tu nous tiens.

Voilà, à force de regarder des films ou des séries jusqu'à pas d'heure, j'arrive pas à dormir. J'ai un rythme carrément décalé. J'essaye de me lever tôt, pour être ainsi fatiguée plus tôt. Mais je m'endors pendant la journée. Et donc, c'est raté, une fois de plus. Mais je peux le faire. YES, I CAN !
Petite astuce à moi-même, qu'il faudrait que je réussisse à appliquer : ne pas réfléchir/penser/philosopher avant de s'endormir.

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26 août 2012

Pourquoi ?

Je ne sais même pas pourquoi je me suis fait un blog. J'étais sur mon ordi, tranquillement en train de pleurer devant mon ordi à cause d'un film triste. Et Boum ! L'anonymat est grisant. Je sais que l'on ne me connaît pas. Personne ne tombera dessus chez moi, comme ils le pourraient si j'écrivais sur du papier, ce qui constitue un stress assez constant, il faut l'avouer. Ma vie n'a rien d'exceptionnelle. On ne choisit juste pas son père. Je suis très douée pour l'auto-dépréciation ; ce serait presque un don à ce niveau.
Je vais retourner devant mes comédies romantiques, dont je ne me lasse, hélas, pas.
I want you. I need you. I love you. I miss you. LIKE CRAZY.

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